jeudi 14 avril 2011

130 millions d'années de présence élégante

Le jeu d'Adhi vous a bien inspiré et je sens que l'ami Google vous a mené sur des pistes qui a défaut d'être correctes vous ont au moins permis de découvrir une flore exotique. J'ai particulièrement aimé le choix du hêtre de perse qui était fort poétique et en lien avec l'imagerie du livre mais qui malheureusement n'a aucune chance de se retrouver sur le mont Ijen puisqu'il est rarement sorti de Perse (parait il ;-))

Alors, si un jour vous avez l'occasion de lire le livre complet d'Adhi, vous pourrez constater qu'il s'agit d'un livre interactif qui lorsqu'on survole les fameux arbres mystères, affiche ceci :



Il parait que c'est vraiment impressionnant. Ces fougères arborescentes, présentes dans de nombreux pays équatoriaux, sont donc très nombreuses sur les pentes des volcans javanais et, sur le mont Ijen, elles son présentes dans les premiers niveaux de la montée pour au final laisser place à de nombreux arbres calcinés.

Au bout d'un long chemin, on rencontre les vrais "Bayusuta" qui redescendent du bord du cratère d'acide sulfurique avec leurs paniers de soufre.


Ces photos sont tirées de l'album d'un certain Frédéric qui fait de très belles photos autour du monde

Pour conclure la gagnante est donc Valérie !
Alors, un petit flacon d'acide sulfurique en cadeau ?


mercredi 13 avril 2011

J-30, cela vaut bien un petit jeu !

Le décompte commence aujourd'hui pour notre départ en éclaireuses sur Java et je m'aperçois qu'on n'a pas encore fait de petit jeu. Pour ceux et celles qui nous suivent pour la première fois, sachez qu'il y a toujours quelques énigmes dans nos blogs avec cadeaux pour les gagnant(e)s... !

Pour le jeu d'aujourd'hui, on va commencer par lire les premières pages d'un charmant petit livre contant les aventures d'un enfant javanais qui rêvait d'être porteur de soufre sur le Mont Ijen.
Suivez bien ce début d'histoire car la question sera posée à la sixième page...









Nous arrêtons ici le récit et essaierons d'enquêter sur place pour vous faire part des suites des aventures de Adhi.

En attendant, qui, parmi vous, pourra nous dire le nom des éléments feuillus (et non des fleurs) qui jalonnent le sentier ?

Le cadeau n'est pas encore déterminé, ce sera en fonction de ce que nous pourrons rapporter du Kawak Ijen. ;-)

dimanche 10 avril 2011

Passons aux choses sérieuses

Chris remarquera que cette fois ci j'ai réussi à faire 10 articles avant d'aborder "the article" fondamental d'un bon blog de voyage qui se respecte à savoir : qu'est ce qu'on mange?

Traditionnellement, les balinais se nourrissent de peu de viande ou de poisson, juste quelques petits morceaux pour accompagner les plats de riz. Le riz blanc assaisonné est LE plat de base, matin, midi et soir. Le plat le plus populaire à Bali est le NASI (riz) GORENG (frit).


Beaucoup de légumes également dont certaines utilisations peuvent paraitre un peu étranges comme la soupe de cœur de tronc de bananier. Il a été tranché, bien assaisonné et bouilli. On prépare de la même façon le fruit du jacquier, qui ressemble à une grosse pomme de pin verte, dont la chair est tendre et a presque une consistance de viande. Il y a aussi de très longs haricots (certains peuvent mesurer plus de cinquante centimètres de longueur) que l'on peut couper une fois cuits en tout petits morceaux pour les agrémenter de morceaux de coco râpée.
Le plat de fête le plus connu est le Lawar : cochon ou tortue coupé en tranches, mélangées avec de la viande crue passée au pilon et du sang frais, accompagnées de toute une variété de légumes , d'assaisonnements et de sauces. La quantité de piments très forts qu'on rajoute rend ce plat carrément incendiaire pour nous les occidentaux. Cuisson à la vapeur dans une feuille de bananier. 


Les hommes préparent aussi des sate lilit. Ce sont ces petites brochettes, à base de chair de poulet, de porc, de poisson, ou très exceptionnellement de tortue, qu’ils hachent au couteau, puis mélangent avec de la noix de coco et des épices. Cela forme une pâte très savoureuse dont ils enrobent un bâtonnet en boisou de citronnelle et qu’ils font griller.


Enfin il y a les dessert dont le bubuh injin
C’est un gâteau de riz noir, qui cuit très longtemps, 
que l’on arrose avant de le servir de lait de coco, et sur lequel on coupe des bouts de banane.




Enfin, pour tous ces mets il faut essayer de manger poliment c'est à dire ...avec ses doigts !
L'assiette est tenue avec la main gauche, qui est la moins pure (c’est avec elle qu'on se lave) et la main droite sert de couverts !
Si c’est vraiment nécessaire, par exemple pour une soupe, on utilise une cuiller. Mais jamais de couteau, parce que tous les aliments sont déjà coupés en petits morceaux avant d'être servis. À condition de ne pas se servir de la main gauche, mais uniquement de la main droite, qui est appellée tangan manis, la "main douce",  manger avec les doigts est donc très bien élevé.

lundi 4 avril 2011

Infos pratiques pour rassurer kivousavé

Ma chère sœurette a été très inquiète de savoir qu'on allait traverser Java en train et que, peut être, nous pourrions rater l'arrêt pour cause d'incompréhension de l'alphabet local.

Pas de panique : la langue officielle est l'indonésien dont l'expression écrite se fait en caractères latins.
J'ai d'ailleurs découvert en creusant cette question que cette langue est une lingua franca. Quoi t'est ce donc ?
C'est une langue véhiculaire et composite (composée de plusieurs langues : le portugais, l’espagnol, l’italien, le français, l’occitan, le catalan) qui était utilisée par les marins et les marchands, mais aussi par les bagnards, prisonniers, esclaves et populations déplacées de toutes origines. Or les portugais et néerlandais ayant colonisé une bonne partie de l'Indonésie, on ne s'étonne donc pas de cette influence linguistique.

Parallèlement à la langue officielle, il existe de nombreuses langues dites régionales comme le javanais et le balinais, parlées par près de 90 millions de personnes. Elles sont essentiellement utilisées à l'oral très peu à l'écrit. Toutefois, on trouvera parfois à Java des panneaux indicateurs rédigés en javanais selon les deux alphabets (latin et javanais).

Pour être exacte ces langues régionales n'utilisent pas vraiment un alphabet mais plutôt un syllabaire c'est à dire des symboles qui représentent des groupes de sons.

 
Graphiquement c'est très joli et on retrouve de nombreux objets ou statues anciennes qui sont gravées d'informations rédigées avec ces signes.


Voilou ! tout ça pour dire à ma soeurette que s'il y a risque à prendre le train ce ne sera pas pour l'aspect signalétique (et de toutes façons nous nous arrêterons au terminus, c'est déjà ça de gagné).

Non, s'il y a risque cela pourrait plutôt être en lien avec le mauvais entretien des trains (beaucoup d'accidents ferroviaires à Java) mais pensons plutôt au dépaysement que ce mode de locomotion nous procurera tout au long du trajet avec une arrivée à Surabaya qui sera a priori étonnante...