dimanche 29 mai 2011

Jours 16 & 17 - Operation scooters sur Amed

Des quatre j'étais sans doute la moins enthousiaste à l'idée d'enfourcher un de ces engins sur les routes exécrables de Bali. Pour couronner le tout, la route que nous devions emprunter faisait l'objet de travaux ce qui réduisait considérablement la largeur de la route mais ne réduisait pas du tout les velléités à doubler des camions venant en sens inverse.

Bref, je les ai trainées à 25 à l'heure sur la première demi heure ! Nous avions l'intention d'aller vers la zone de Bali où on récolte du sel c'est à dire Amed, Celurik...
Du sel nous en avons bien vu à vendre sur le nord de la route et par les enfants mais impossible de voir quoi que ce soit qui pouvait ressembler soit à un marais salant soit à une autre méthode de récolte de sel. Il y a un blog de voyageurs qui eux ont bien vu "la chose" voici pour ceux que ça intéresse car cela ne ressemble pas vraiment à nos marais salant brierons ou noimoutéens ou rétais : http://indonesie.over-blog.org/article-24436295.html


Pourtant nous étions bien là où il fallait mais point de cônes de filtrage ni de troncs de cocotiers pour l'évaporation sur la plage (il y avait bien des troncs de cocotiers mais empilés les uns sur les autres...sans doute n'était ce pas la bonne époque)

Alors nous sommes reparties et pas de bol, le scooter de Christine a rien trouvé mieux que de crever; arrêt dans un premier petit garage où un jeune homme a regonflé le pneu mais peine perdue, 3 kilomètres plus loin c'était de nouveau à plat. 


Nous avons donc laissé l'engin dans un hôtel proche et Martine et Christine sont reparties à deux sur un seul scooter.
La ballade était très jolie, en particulier la vue sur un des volcans tout proche qui apparaissait comme entouré d'une crème chantilly !


Au détour d'un virage nous avons trouvé un très bel hôtel à vendre : le Dancing dragon cottages. Bien entendu, nous sommes allées le visiter car le jardinier, lui, est toujours là même si l'hôtel est fermé depuis 1 an (pour cause de divorce des propriétaires). Petit quart d'heure de rêveries : et si on achetait cet hôtel et patati et patata !


Pour le retour, les miss à deux sur leur scooter paradaient à toute vitesse en première ligne (pour ma part j'avais enfin atteint la vitesse de 45 km/h !) et elles ont loupé la route pour rentrer à notre logement... heureusement elles ont fini par s'en rendre compte et nous les avons récupérées !

A cette heure, nous prenons un cocktail, de jus de fruits mixés, du doux nom de Paradise en attendant Fabienne qui est allée faire une plongée de nuit !

Demain dernière étape à Candidasa, histoire de se rapprocher de Denpasar d'où nous décollerons après demain...

4 commentaires:

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

la récolte du sel, voilà un vrai projet de coopération décentralisée : la page du blog est édifiante et montre qu'ils ont besoin d'un gros coup de main pour leur montrer (si la topographie le permet)comment faire des marais salants dignes de ce nom.

Anonyme a dit…

Quel dommage ! Les photos du blog correspondent exactement à ce que j'avais vu lors de mon voyage…
Du coup, avec la mésaventure du scooter, vous n'avez pas pu faire de snoarkling vers Ahmed ? Je viens de regarder des photos de poisson tigre… Vu les mâchoires, vous avez bien fait de rester sur la terre ferme !!!
J'espère que vous n'avez pas le cœur trop gros à quelques heures du départ… Courage pour le retour ! Fabienne

Isa a dit…

Question sel je trouvais que c'était vraiment ballot d'être passé à côté donc après renseignement pris cet après midi il s'avère qu'il n'y a plus de récoltants de sel sur Amed depuis au moins 2 ans. Le sel qu'ils vendent correspond à du stock mais l'activité est terminée. La seule production de sel maintenant est du côté de Denpasar vers l'aéroport.
Concernant les marais salants je comprends qu'ils n'aient pas opté pour cette solution car ici le terrain est loin d'être plat ! Ils ne font pas des rizieres en terrasse par hasard et pour le plaisir ;-)
La montagne tombe quasi à pic dans la mer; ils terrassent pour les rizières et inondent avec l'eau qui vient des lacs supérieurs mais pas de possibilité de remonter l'eau de mer sur les terrasses !